Les 10 commandements du cycliste expérimenté

Les 10 commandements du cycliste expérimenté

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Le cycliste qui veut progresser et devenir bon dans le vélo doit respecter certains principes essentiels pour garder la motivation et évoluer. A travers les 10 commandements du cycliste expérimenté, tu vas devenir un as de la progression en théorie. Après cela, il va falloir expérimenté et testé ces habitudes afin de les inclure dans ton plan d’entraînements. Si tu débutes seulement le vélo, cet article est aussi fait pour toi, il va te permettre de progresser 2 fois plus vite qu’en roulant sans objectif précis. On ressert les chaussures, on attache le casque, on met les lunettes sur le nez et c’est parti pour voir ensemble les 10 commandements du cycliste expérimenté !

Sommaire
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1 – De prendre à manger et à boire, tu n’oublieras pas

Je préfère commencer tout de suite par la chose la plus énervante qui soit : un pote qui oublie sa gourde ou sa barre de céréales (quand il oublie les deux on peut le traiter de « cycliste du dimanche » sans problème). C’est la première action que tu dois faire quand tu te prépares pour aller rouler.

Rappelle toi de la dernière fois où tu étais dans un col et que ta barre bien sucrée t’a redonné de la pêche, tous ces coups de fringale que tu as évité grâce à elle. Ce petit aliment d’à peine 10 cm trop souvent négligé est d’une importance cruciale. Peu importe la sortie il faut la prendre avec toi.

En plus, lorsque tu prends la barre et la gourde du pote (qui avait prévu exactement la bonne quantité de nourriture et d’eau pour sa sortie…), tu le mets dans la m**** pour la fin de la sortie et ça c’est pas digne d’un vrai vélociraptor 😱.

D’autant plus que tu peux varier ta nourriture et tes boissons pour sortir de la routine un peu lassante du combo classique barre chocolatée/boisson isotonique au citron. Depuis que j’ai découvert plein de parfums différents pour les barres et les boissons, je n’oublie jamais ma nourriture.

Voir aussi : Quelle boisson pour le vélo ? Nos conseils les plus utiles !

Tu peux aussi trouver d’autres alternatives pour la nourriture. Il m’arrive parfois de prendre du nougat ou encore des pâtes de fruits pour changer un peu.

2 – Ton vélo toutes les semaines, tu nettoieras

Que serait un bon cycliste sans un vélo entretenu et soigné. Ton vélo c’est ton outil principal pour rouler. Je ne te demande pas de le nettoyer de fond en comble après chaque sortie ou d’être un expert du nettoyage comme ceux qui s’occupent des vélos des cyclistes du Tour de France.

Mais un petit nettoyage toutes les 1-2 semaines ça ne fait pas de mal. Ton vélo te remerciera et te fera aller plus vite (et beaucoup plus loin). Pour nettoyer ton vélo il ne faudra pas faire grand chose.

Je te conseille juste de nettoyer ta chaîne de transmission en appliquant du dégraissant, puis en la rinçant bien à l’eau, attendre que la chaîne sèche, puis graisser le tout. Tu peux aussi nettoyer l’ensemble du vélo en frottant avec un produit adapté.

Par contre il est préférable d’abord de nettoyer et dégraisser la chaîne. Ensuite entamer le nettoyage complet du vélo. Une fois tout le vélo sec, tu pourras graisser la chaîne.

Petite astuce, si tu n’arrives pas à faire partir les tâches de graisse sur ton vélo, tu peux utiliser du produit vaisselle. En frottant bien ça devrait partir, mais il faut bien frotter quand même. Avant de frotter je te recommande d’appliquer le produit vaisselle et de le laisser agir un moment, ce sera beaucoup plus efficace.

Personnellement j’utilise un pied d’atelier pour tout ce qui est réparation et nettoyage du vélo, c’est beaucoup plus pratique et plus sympa de travailler avec le vélo en l’air et à sa hauteur (ça évite de se casser le dos déjà que le vélo n’est pas le meilleur sport pour les lombaires 😩).

Pour ce qui est des produits d’entretien, je pense que la plupart des cyclistes sont d’accord pour dire que la marque Muc-Off assure grave, non mais vraiment.

Aujourd’hui je ne jure que par eux. J’ai cherché pendant longtemps de bons produits pour la chaîne et surtout pour le nettoyage du cadre. Et je suis tombé sur des pépites. J’avais essayé le produit nettoyant de DECATHLON et j’ai été un peu déçu (cela ne m’arrive pas souvent avec DECATHLON) . J’avais l’impression que je nettoyais juste mon vélo avec de l’eau.

Alors qu’avec le produit nettoyant de Muc-Off, le savon est un vrai savon qui fait de la mousse et qui fait partir les différentes traces. Tu peux y aller les yeux fermés avec eux pour ce qui est des produits d’entretien pour le vélo.

J’avais acheté le petit Kit la première fois (il en existe des plus gros proposant d’autres produits avec des accessoires qui sont pas mal pour passer dans les petits endroits) et j’avais ensuite pris leur dégraissant qui fait maintenant partie de la décoration de mon garage tellement je ne peux plus m’en passer (il a sa place nominative 😂).

3 – Un casque, tu mettras

Je ne voulais pas forcément parler de ce point car je considérais que dans la tête de tous les cyclistes c’était une évidence. Mais lorsque j’ai croisé, il y a quelques jours, deux « cyclistes du dimanche » qui descendaient un col à toute vitesse sans casque (et avec assez peu d’assurance), j’ai d’abord cru à un rêve.

Je me suis dit « non mais ils sont sérieux ces deux imbéciles ». Hélas, le casque n’est vraisemblablement pas obligatoire pour certains cyclistes 🤷🏻‍♂️. Donc même si je sais qu’aujourd’hui il y a quasiment 9 cyclistes sur 10 qui mettent le casque et que presque tout le monde est conscient du risque, je préfère souligner à nouveau ce point.

Même si ce conseil ne va servir qu’à une seule personne en lui sauvant la vie ou en lui évitant de graves séquelles, je me dis que c’est déjà incroyable car trop de cyclistes perdent la vie sur les routes chaque année. Donc essayons de diminuer un maximum ce risque en se protégeant, même si le risque zéro n’existe pas (surtout à vélo).

Donc après ces belles paroles, tu fonces voir ton équipementier préféré et tu vas acheter un casque (qui tient la route bien sûr, pas celui d’il y a vingt ans sans les nouvelles normes). Si tu a une méga flemme ou que tu es en mode récupération avec l’incapacité de te déplacer, tu trouveras ton bonheur sur internet.

Voir aussi : Récupération après le vélo, nos meilleurs conseils

Pour choisir ton casque, plusieurs critères peuvent être pris en compte. Le prix et l’esthétisme représentent pour beaucoup de cyclistes les critères principaux. Toutefois, le poids et l’aéro sont aussi à prendre en compte dans le choix de ton casque. N’oublie pas qu’il va t’accompagner à chaque sortie donc autant en choisir un qui te plaît et qui te convient.

Ah oui ! J’allais oublier ! Un casque sans les lanières accrochées c’est comme un vélo sans guidon, ça sert à rien et c’est dangereux. Donc tu m’accroches ça rapido si tu veux continuer de rouler en sécurité.

PS : Ne mets pas les branches des lunettes sous les lanières si tu ne veux pas être considéré comme un cycliste du dimanche par tous tes potes de peloton. Donc les branches c’est toujours sur les lanières du casque, TRÈS TRÈS IMPORTANT !!

4 – D’un cuissard confortable, tu te vêtiras

Pour ce point tu fais comme tu veux, mais si tu ne veux pas te retrouver avec les fesses et l’entrejambe plein de frottements, je te conseille de bien lire ce qui suis.

Voir aussi : Le meilleur cuissard de vélo long d’hiver pour homme

Le cuissard fait partie de la tenue essentielle du cycliste et parfois il est important de mettre un certain prix pour pouvoir enchaîner les kilomètres et les heures de selle. Prendre un cuissard à 30€, rouler 1h et marcher en pingouin pendant trois jours à cause des frottements et des douleurs causées par la peau de chamois, merci mais pas pour moi.

En plus, aujourd’hui il existe des cuissards pour homme, femme et aussi pour les enfants. En effet, les différentes morphologies et les différences de sexe sont des facteurs à prendre en compte pour choisir son cuissard et être à l’aise dedans. Et cela, les marques l’ont bien compris !

Voir aussi : Quel cuissard vélo de route choisir ? Nos meilleurs conseils !

Voici trois cuissards différents, au niveau du prix et de la qualité principalement, pour te donner un peu une vision d’ensemble et les cuissards à choisir selon ton niveau et ton budget. Je te conseille de te diriger plutôt vers les cuissards de moyenne/haute gamme pour ton confort.

Toutefois, si tu ne veux pas mettre toute ta tirelire, tu peux prendre le cuissard d’entrée de gamme. Par contre tu sais ce qui t’attend, les longues sorties risques d’être compliquées (et la fameuse marche en pingouin le lendemain 😂).

Si tu veux plus de choix tu peux toujours consulter mon dernier article sur les cuissards afin de trouver les cuissards d’été et d’hiver, pour tous les sexes et tous les âges.

Et comme le disent certains vieux briscards du deux roues « choisis bien ton cuissard car c’est comme une brosse à dents, on en a qu’un ou qu’une pour la vie ». A méditer 🤔…

5 – D’être régulier et de t’entraîner dur, tu t’efforceras

Tous les cyclistes professionnels que tu vois à la télé et qui fournissent des efforts incroyables ne sont pas arrivés là par hasard. Leur niveau est le fruit de beaucoup d’années de travail, de rigueur et de régularité. Je sais que pour la plupart d’entre vous, devenir professionnel n’est pas un objectif, mais il faut se servir de ces exemples pour progresser.

Voir aussi : Comment progresser en vélo de route ?

Il faut essayer, à ton échelle, de t’améliorer grâce à un travail régulier et appliqué. Faire 8h de selle pendant une semaine et en faire une seule la semaine d’après est complètement ridicule si tu es dans une perspective de progression.

Faire 4h la première semaine et 4h la deuxième semaine est clairement la meilleure solution. Tes muscles, ton organisme et ta motivation te remercieront.

Voir aussi : Retrouver et garder la motivation à vélo !

Il existe plein de solution pour être régulier. Pour mon cas, j’ai des sorties planifiées le mercredi après-midi et le dimanche matin obligatoires. Le fait de se mettre une obligation va te forcer à sortir et à garder cette régularité.

Ces sorties programmées me permettent d’avoir au moins 4-5h de vélo par semaine et je reste libre d’en faire plus ou de rester comme ça (en fonction de mon emploi du temps ou de ma flemme, un petit netflix est parfois plus attirant 😏).

J’utilise ces séances obligatoires pour faire des entraînements spécifiques comme du fractionné, du travail en côte ou encore en faisant des tests comme le test FTP. Les autres séances non obligatoires sont, comme j’aime les appeler, des « sorties plaisir » avec un circuit sympa sans objectif particulier mais avec de longues distances quand même.

Commandement bonus : Sur nos réseaux, tu nous suivras !

Le compte Instagram du blog qui s’intitule @velopourtousteam va te permettre d’apprendre plein de petites astuces très utiles que tu ne retrouves pas forcément sur le site.

Si tu aimes aussi rigoler tout en restant dans le monde du vélo, ce compte est fait pour toi car le vélo sans humour sans comme rouler sans potes, c’est beaucoup moins sympa.

De plus, tu pourras retrouver des concours régulièrement pour gagner des produits de vélo (le dernier concours a permis à 3 cyclistes de gagner des paires de chaussettes aéro et de récupération).

Tu n’es toujours pas abonné, mais qu’est ce que tu attends ? C’est le compte à suivre pour cette saison afin de mettre la misère à tout le monde dans le peloton donc go s’abonner à @velopourtousteam !!

6 – Rouler avec des amis, tu essayeras

Il n’y a rien de mieux que de rouler avec ses amis pour progresser. Avoir un rendez-vous régulier te permettra de garder la forme. En plus, rouler avec ses potes c’est l’idéal, tu fais le sport que t’aimes, avec des personnes que tu apprécies, tout en découvrant la beauté de la nature.

Hélas, tu peux aussi te retrouver dans le cas où tous tes potes ne sont pas intéressés par le vélo. Première chose à faire : quitter immédiatement ce groupe de pote !!

Non je rigole (à moitié), s’ils sont sympathiques tu peux rester. Mais dans ce cas-là que faire pour rouler avec des cyclistes cool ?

9 millions de personnes pratiqueraient le deux roues en France en 2019, si tu ne trouves pas au moins deux coéquipiers pour rouler avec toi je ne comprends pas.

Il existe la solution de s’inscrire à un club, la plupart des clubs proposent des groupes de niveau, que ce soit pour de la compétition ou simplement de la cyclo-randonnée. Encore beaucoup trop de cyclistes ont peur de rentrer dans un club.

Je suis aussi passé par là, cette « peur de ne pas avoir le niveau », mais tu peux me croire que la plupart du temps le niveau est similaire au tiens. Si tu es un peu en dessous du niveau, pas d’inquiétude, tu vas très vite réussir à rester dans les roues à force de rouler avec les autres.

En plus, dans un peloton, il y a énormément d’entraide et de bienveillance, ils savent ce que c’est d’intégrer un peloton et ils sont aussi passés par là donc fonce t’inscrire tu ne regretteras pas, crois moi sur parole.

Sinon tu peux parler de Vélo pour tous autour de toi et si tu tombes sur une personne qui connaît, tu peux être sûr que ce sera un excellent compagnon de route 😉. Plus sérieusement, dis à tes collègues de bureau que tu fais du vélo, si ça se trouve tu travailles avec plein de cyclistes mais tu ne le sais pas encore.

7 – Le code de la route, tu respecteras

En temps normal, avec le bon respect du code de la route, le cycliste est l’individu le plus vulnérable de la route. N’empires pas la situation en prenant des risques et en transgressant les règles. Les STOP, les cédez le passage, les feux rouges, tu dois faire tout comme en voiture.

Si tu es mineur et que tu n’as pas toutes les notions du code de la route je te conseille de regarder cette vidéo pour un peu mieux comprendre les règles de bases et à en appliquer le plus possible.

Parfois, même en respectant toutes les règles du code de la route, tu peux te retrouver avec des conducteurs qui ne savent pas conduire et qui n’ont aucun respect pour les cyclistes (ils nous détestent, je sais pas pourquoi, mais ils sont comme ça).

C’est pour ça qu’il faut être extrêmement vigilant pour éviter les accidents. Chaque choc avec une voiture peut être fatal ou laisser de grosses séquelles. Hélas, chaque année, trop de cyclistes perdent la vie en exerçant leur passion.

Que ce soit en ville ou en pleine campagne, le risque est partout, donc fais attention à toi et n’hésites pas à faire de la prévention autour de toi (surtout pour les plus jeunes qui n’ont pas encore complètement cette notion du risque).

Faire du vélo c’est accepter le risque, mais faire du vélo c’est aussi penser à sa sécurité et celle des autres donc ride safe !

Pour optimiser un maximum ta sécurité il existe une solution, cela ne va pas éloigner le danger à 100% mais le risque va diminuer considérablement. C’est bien de pouvoir voir les voitures et les autres usagers, mais c’est encore mieux d’être vu par tous.

C’est pourquoi il faut t’habiller avec des couleurs très vives voire fluo même. Tu préfères peut-être les maillots noirs ou de couleur sombre mais là on parle de ta sécurité et de ta vie donc il faut vraiment prendre cela au sérieux.

Tu n’es pas obligé d’enfiler un gilet jaune de chantier qui ne serait pas très adapté à la pratique du vélo, il existe des vêtements conçus exprès pour cela. Que ce soit pour le coupe vent, le maillot ou encore pour la veste technique (lorsqu’il fait plus froid 🥶 ), tu n’as plus d’excuses, tu dois te protéger.

Cela vaut pour toute la saison de vélo mais c’est encore plus important pendant l’automne et l’hiver, la visibilité est moins bonne et la nuit tombe vite.

De plus, ce qui est fortement recommandé et adopté par beaucoup de cyclistes est l’éclairage. Avant je mettais des lumières sur mon vélo seulement l’hiver quand je faisais une sortie en fin d’après-midi. Depuis environ 1 an, je sors mon vélo, la lumière est allumée. Et cela pendant toute l’année.

Les accidents sur les routes sont de plus en plus fréquents, le fait d’avoir des lumières devant et derrière permet aux conducteurs d’avoir plus d’attention envers nous, les cyclistes. Je mets toujours les lumières en mode clignotements, avec une de couleur blanche devant et une de couleur rouge derrière.

Je dois dire que ces lumières font sûrement partie d’un de mes meilleurs achats parmi tous les objets que j’ai pu acheter dans le cadre de ma pratique du vélo.

Ce qui est pratique, c’est qu’elles sont rechargeables donc pas besoin d’acheter de piles comme les anciennes lampes à l’époque. Attention à toujours avoir de la batterie sur tes lumières. Si tu n’es pas très prévoyant comme moi, je vais te donner un conseil qui marche du tonnerre.

J’ai acheté ces lumières en deux exemplaires comme ça dès que les deux lampes n’ont plus de batterie j’ai les autres qui sont prêtes pour m’accompagner. Pas besoin de penser la veille à charger les lumières pour le lendemain (on sait tous que l’on va oublier ahah).

Bien sûr il faut quand même penser à mettre les autres en charge quand tu changes les lumières, sinon ça ne sert complètement à rien. Ça serait dommage de faire tout ça pour ça 🤣

La suggestion d’un lecteur

Un lecteur de l’article m’a proposé un autre type d’éclairage vraiment très intéressant et parfait pour la sécurité de tous les cyclistes sur la route. C’est l’éclaire Garmin Varia qui permet de prévenir à environ 140m les voitures qui arrivent par derrière. Vraiment utile pour anticiper nos manoeuvres et se mettre vite sur le côté.

Honnêtement je trouve le prix de cet éclairage assez élevé mais au fond ça reste un investissement pour sa sécurité et sa vie, on sait tous que la vie n’a pas de prix. En tant que cycliste nous sommes fortement exposés au danger donc on rigole pas avec ça.

8 – De matériel de rechange à chaque sortie, tu te muniras

S’il te plaît, je t’en supplie, ne sois pas ce pote qui n’a jamais son matériel pour changer sa chambre à air. On a tous un cycliste en tête quand on parle de ce sujet là. Et dès que tu lui demandes « pourquoi tu prends pas de matériel sur ton vélo ? « , il te répond dans le plus grand des calmes « ouais mais ça fait du poids en plus sur le vélo » 🤬.

C’est le style de cycliste qui va mettre 2000 balles dans des roues carbones pour gagner quelques grammes. Alors qu’il a meilleur temps de perdre ses 10kg en trop juste en faisant plus de foncier et en adaptant un peu son alimentation (et en arrêtant de récupérer à la bière car je cite « c’est bon pour la récupération », un galopin pour la récupération pourquoi pas, mais deux pintes faut pas abuser quand même 😩).

Voir aussi : Maigrir grâce au vélo, ton Ebook OFFERT

Bref, tout ça pour dire qu’il faut absolument te munir d’un kit de rechange au cas où tu crèves. Il y a au moins trois types de cyclistes différents pour ce qui est du transport de ce kit :

Si comme moi tu veux pas t’embêter, tu te prends une sacoche de selle et tu mets tout dedans. Et pour la pompe tu peux la fixer au cadre. J’ai réussi à trouver une pompe assez petite pour la faire rentrer dans ma sacoche de selle, c’est l’idéal. Et j’arrive à mettre dans ma sacoche deux chambres à air, une pompe, deux démonte-pneu et un multitool (autant te dire que c’est plein à craquer, mais ça craque pas donc c’est bon 😂).

Voir aussi : Quel matériel prendre pour les sorties de vélo ?

Si tu es prêt à sacrifier un emplacement pour ta gourde, cette technique est faîte pour toi. Certains cyclistes, qui ont deux porte-gourde, mettent tout leur matos dans une gourde. C’est pratique et pas très encombrant mais après il ne te reste donc qu’une seule gourde. Et là tu devras mettre la pompe sur le cadre, sauf si elle rentre dans ta gourde (mais il y a peu de chance). Sinon tu peux essayer les cartouches de CO2, beaucoup plus faciles à transporter.

Enfin, troisième et dernier cas, je l’appelle le plan B, tu vas comprendre pourquoi 😂. C’est très simple, tu mets tout dans les poches arrière de ton maillot. Cela va peut-être te sembler inconfortable mais si tu arrives à bien caler tout le matériel ça fera largement l’affaire. D’ailleurs certains cyclistes qui utilisent les deux techniques précédentes utilisent la poche pour la pompe.

Dans l’ensemble, je trouve la technique de la sacoche de selle la plus efficace mais c’est surtout à toi de voir et de savoir ce que tu préfères car tu seras seul sur le vélo et c’est ton ressenti qui compte.

N’hésites pas à me dire dans les commentaires ta technique préférée ou si tu as une autre façon de faire.

9 – De manière assidue, tu récupéreras

Comme je l’ai dit juste au-dessus, pour les adeptes de la bière, un petit galopin après une grosse sortie de temps en temps ça peut être pas mal mais pas à chaque fois et dans des doses convenables. Pour les mineurs, n’essayez même pas, en plus il existe de meilleures solutions.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé ❌

Il existe des boissons de récupération beaucoup plus efficaces (et surtout sans alcool). Avec par exemple la prise d’une boisson très sucrée juste après l’effort et la prise d’une boisson spéciale pour le lendemain par exemple.

Voir aussi : Quelle boisson pour le vélo ? Nos conseils les plus utiles !

L’eau est responsable en grande partie d’une bonne récupération, boire de l’eau va te permettre d’évacuer tous les déchets et toutes les toxines qui se sont créés dans ton corps pendant l’effort. Si tu veux un indicateur simple et rapide tu n’as qu’à regarder la couleur de ton urine. Une urine foncée signifie que tu manques d’eau, si elle est claire tu es dans une bonne posture pour bien récupérer.

Pour ce qui est de l’alimentation, comme d’habitude, évites de manger trop gras. Tu peux te permettre de saler un peu plus tes plats pour récupérer les sels minéraux que tu as perdu pendant l’effort (surtout l’été avec la chaleur qui accentue la production de transpiration).

Toutefois si tu prends déjà une boisson riche en sels minéraux, tu n’as pas besoin de saler plus, trop de sel n’est pas forcément très bon pour la santé.

Et le plus important dans la récupération c’est de ne rien faire et de se poser. La meilleure solution est de s’asseoir sur son lit ou son canapé en tendant les jambes en les rehaussant légèrement à l’aide d’un coussin.

Si tu as des grosses courbatures mais que la douleur ne t’empêche pas de marcher, je te conseille d’aller rouler 45min-1h le lendemain d’une grosse sortie, tu verras que la douleur va fortement diminuer et tu pourras enchaîner les sorties plus facilement par la suite.

La récupération a pour objectif de te faciliter l’enchaînement des sorties, récupérer pour mieux repartir comme on dit.

10 – Des relais en peloton, tu prendras

Je pense qu’encore 9 personnes sur 10 sont persuadées que le cyclisme est un sport individuel. Mais nous, les cyclistes, nous savons très bien qu’une bonne équipe peut être bien plus efficace qu’une seule personne (on a notamment pu le voir sur le Tour de France 2022 avec Pogacar contre la Jumbo-Visma).

En peloton, avec ton équipe, l’esprit d’entraide est bien présent, chaque coureur doit passer son relais. Même un relais pas très long peut suffire si tu n’as pas les jambes ou si tu n’as pas encore un très bon niveau. Cela montre que tu fais partie de la team et que les autres peuvent compter sur toi.

Si tu fais tes premiers pas dans un peloton, la façon de prendre un relais peut t’être étrangère et il ne faut surtout pas hésiter à demander conseil auprès de tes coéquipiers.

Pour effectuer un bon relais, il n’est pas nécessaire d’accélérer, il faut garder le même rythme (aide toi de ton compteur ou si tu n’en as pas fais à l’instinct), si le cycliste derrière toi lâche ta roue à cause de ton rythme trop soutenu, ton relais n’aura servi à rien.

Je te parle bien entendu pour les entraînements, sinon en course, si ton leader te demande de foncer, il n’y a pas de question à se poser, faut mettre du braquet et envoyer du steak !

Conclusion

Si tu appliques tous ces commandements à la lettre tu ne peux que progresser et montrer à tout le monde que tu fais bien partie de la grande communauté du cyclisme. Si tous les principes sont respectés, tu deviendras le cycliste modèle que tout le monde envie le dimanche matin, « wouahou trop la classe ce cycliste ! »

Il est évident qu’appliquer parfaitement tous ces conseils n’est pas évident, mais en mettant en place des habitudes solides, tu sentiras une vraie différence tout au long de la saison.

Si j’avais une seule chose à dire pour conclure cet article ce serais : profites à fond de chaque moment sur ton vélo et que la douleur n’est que temporaire, tandis que l’abandon est définitif.