Vélo pour tous

Comment faire du vélo sous la pluie pour rouler toute l’année sans problèmes

Imagine que tu suis un plan d’entraînement depuis 3 semaines, tout se passe de la meilleure manière possible. Tu respectes à la lettre chaque exercice, chaque kilomètre, chaque minute de fractionné, tu es tout simplement heureux. Et soudain, la pluie arrive et tu paniques grave. Tu n’as pas forcément envie de rouler quand il pleut et puis tu penses aussi à ta sécurité car tu n’as aucune connaissance sur le sujet. Ne t’inquiète pas, tu sais que je suis là pour toi. Nous allons voir ensemble comment rouler sous la pluie et adapter ton équipement pour ta sécurité. Rien (ou presque) ne doit t’écarter de ta passion et de tes objectifs sportifs.

Sommaire
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Adapter sa tenue

Si tu décides de braver la pluie et d’aller rouler, ce n’est pas une surprise si je te dis que tu vas être mouillé. Même si tu as la meilleure tenue possible, tu vas finir trempé. Toutefois, il y a des tenues plus adaptées que d’autres pour rouler durant les journées pluvieuses et éviter de tomber malade. Certains accessoires comme la veste imperméable sont des incontournables à ne pas oublier.

La veste imperméable va te permettre non seulement de rester aussi au sec mais également de mettre en sécurité tes affaires comme ton téléphone ou encore des papiers d’identité (toujours utiles si tu traverses des frontières pendant ta sortie). La veste imperméable doit pouvoir te protéger de la pluie mais aussi être assez aérée pour évacuer la transpiration.

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Certaines vestes imperméables te protègent parfaitement de la pluie mais te font terriblement transpirer. Au final tu finis encore plus mouillé que si tu n’en avais pas utilisé et je pense que ce n’est vraiment pas ce que tu recherches. Je te conseille de te tourner vers des vêtements de type Gore-Tex qui vont te permettre de rester au chaud, de bien évacuer la transpiration et de rester au sec malgré la pluie.

Les vêtements de type Gore-Tex sont en général plus chers mais si tu peux te le permettre, c’est vraiment de la très bonne qualité. Ce n’est pas le genre de coupe vent qui te fait transpirer comme un boeuf et qui résiste à la pluie pendant à peine 15min (bon ok j’exagère un peu, on est plutôt sur 5/10 min aha).

La veste imperméable parfaite pour le vélo que je peux te conseiller est la GORE Wear GTX Paclite qui allie très bien toutes les caractéristiques que j’ai cité plus haut afin de vraiment être considérée comme une « veste imperméable pour le vélo ». Les gros avantages de cette veste sont la poche à l’arrière ainsi que la poche à l’avant afin de garder ses affaires au sec. Le col au niveau du cou est vraiment intéressant pour éviter de faire rentrer l’eau et garder le cou au chaud.

Si tu as déjà une veste imperméable mais pas de poches, il y a une autre solution pour protéger ton téléphone. Tu peux te munir d’une petite housse dans laquelle tu placeras ton téléphone et qui va être complètement étanche. Tu pourras donc simplement glisser la housse dans ton maillot et le tour est joué. Après ça, je ne vois pas comment ne pas partir à l’aventure aha.

Ne pas viser la performance

C’est génial de vouloir se donner à fond à chaque sortie, même lorsqu’il pleut. Beaucoup de personnes abandonnent leur plan lorsque quelques gouttes commencent à tomber et je les comprends. Le vélo est un sport de plaisir en plein air, lorsque les conditions ne sont pas au rendez-vous ce n’est plus aussi fun (enfin ça dépend pour qui, certains adorent rouler sous la pluie, sûrement des êtres divins selon moi aha).

Si tu arrives à te motiver pour aller rouler, tu as déjà plus de courage que 3/4 des cyclistes. Si tu es dans une optique de performance, tu roules lorsque les autres ne roulent pas donc tu progresses plus vite par rapport aux autres. Tu n’est donc pas obligé de repousser tes limites et celles de ton environnement, contente toi de rouler et de trouver du plaisir ce sera déjà pas mal.

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Il ne faut pas suivre bêtement son plan d’entraînement si les conditions ne sont pas praticables pour les exercices que tu as prévu de faire. Oui tu peux faire du fractionné avec un temps pluvieux mais seulement si ce sont quelques gouttes qui ne rendent pas la route impraticable. Attention également à la météo passée, même s’il ne pleut pas au moment présent mais qu’il a plut énormément pendant 3 jours la route risque d’être dans un sacré mauvais état.

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Je te déconseille fortement de travailler ta descente lors de temps pluvieux ou lorsqu’il a plut et ce, peu importe l’intensité de la pluie. Les risques de chute lors des descentes à vélo sont très élevés et la pluie va largement multiplié le risque. Il suffit d’une bande blanche ou d’un bord de route encore trempé et ça peut vraiment mal terminer.

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Donc lorsqu’on décide d’aller rouler sous la pluie on fait ce qu’on avait prévu si c’est possible, sinon on vise d’abord le plaisir et la sécurité. Faire quelques séances plus tranquilles vaut mieux que de devoir mettre en pause toute sa saison à cause d’une grosse chute. Même si ce n’est jamais bon de rouler avec la peur au ventre, il faut souvent penser aux conséquences avant de se lancer (et je pense que ceci ne s’applique pas seulement au cyclisme aha).

Être concentré à 100%

Si tu sors d’une grosse journée de travail ou que tu es un peu malade (un rhume, un mal de tête…), reste chez toi au sec. Si tu n’es pas apte et concentré à 100% sur le moment présent, n’essaye même pas de mettre tes chaussures, tu prendrais trop de risques pour ta sécurité. Lorsque tu vas rouler sous la pluie, tes sens doivent être éveillés et tu dois pouvoir détecter les obstacles et aléas très rapidement.

Il est possible, après une tempête par exemple, de retrouver des débris sur la route comme des pierres, des branches/troncs d’arbres ou encore des feuillages (extrêmement glissant lorsqu’ils sont sec et mouillés). Tu dois aussi évidemment bien te concentrer sur les peintures blanches qui servent de signalisation. Le pire reste quand même les larges bandes blanches des passages piétons.

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Tu vas sûrement devoir t’arrêter à un feu tricolore à un moment donné et tu ne pourras pas échapper aux fameux passages piétons. C’est toujours mieux de s’arrêter avant ou alors pile entre les bandes (moins pratique car c’est possible de gêner le passage des piétons) car un coup de freins un peu vif et c’est sûr que ta roue va chasser sur le côté. Attention également au redémarrage si tu te trouves sur un passage piéton, le manque d’adhérence au « re-start » peut te faire glisser également.

Inutile de te rappeler que le port d’écouteurs pendant les sorties pluvieuses est déconseillé et même interdit (même lorsqu’il ne pleut pas c’est interdit aussi d’ailleurs, la loi c’est la loi). Par contre pour toujours avoir ta musique avec toi, tu peux utiliser un casque à conduction osseuse. C’est autorisé par la loi et c’est vraiment bien pour pouvoir rouler avec sa musique tout en entendant les bruits aux alentours.

On ne peut pas toujours être maître de son environnement alors ne soyons pas de simple spectateurs qui subissent le moment mais soyons vigilants pour nous adapter le plus rapidement possible aux événements autour de nous. Lorsqu’il pleut le risque est plus élevé mais en restant concentré pendant toute la sortie, le risque n’est élevé que de très peu.

Prendre les lunettes adaptées

Certains arrivent à rouler sans lunettes, pour d’autres c’est carrément impossible (moi…). Si j’oublie de prendre mes lunettes pour aller rouler, au bout de 5 min le vent me fait pleurer et je me prends tous les moucherons possible dans les yeux (je suis maudit je crois aha). Donc peu importe le temps, je suis obligé de prendre des lunettes.

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C’est vrai qu’avec des lunettes sous la pluie, on voit pas parfaitement à 100% mais au moins la pluie ne tombe pas directement dans les yeux. Après cela dépend de chacun, certains préfèrent enlever complètement les lunettes et d’autres comme moi préférerons avoir des gouttes sur le verre des lunettes et essuyer régulièrement avec sa main pour mieux voir.

Si tu préfères également rouler avec des lunettes pendant les temps pluvieux, il va falloir s’équiper de manière adéquate. C’est dangereux de vouloir sortir avec tes lunettes qui ont un verre de catégorie 3 (la catégorie la plus fréquente sur le marché, celle qui protège bien les yeux face au soleil) et en plus tu vas vraiment rien voir si tu prends ce verre là.

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S’il faisait beau au début de la sortie et que tu te retrouves dans une grosse averse avec tes lunettes de soleil foncées, ça va pas être très agréable. Bon courage…

Donc pour éviter de ne rien voir, tu peux te munir de lunettes avec un verre de catégorie 0/1. Ces verres sont très utiles lors des sorties pluvieuses, des sorties brumeuses ou encore pour rouler la nuit. Cela va te permettre de ne pas avoir le vent dans les yeux, de ne pas avoir d’insectes et d’éviter toutes sortes de débris.

Voici une paire de la marque 100% qui a un verre de catégorie 1. Cette paire est la Racetrap Soft Tact et comme tu peux le voir, la teinture du verre est très faible pour arriver à voir beaucoup mieux dans des conditions sombres. Attention toutefois à ne pas utiliser cette paire pendant les belles journées ensoleillées d’été, tes yeux pourraient vraiment avoir de sévères séquelles.

Il existe aussi une autre alternative qui devrait te plaire. Est-ce que tu connais les lunettes à verre photochromique ? Non ? Je vais t’expliquer. Les verres photochromiques sont des verres qui s’adaptent en fonction de la luminosité autour de toi. La plupart du temps, le verre peut varier entre la catégorie 1 (quasiment tranparent) jusqu’à la catégorie 3 (teinture classique des lunettes de soleil pour le vélo).

C’est personnellement le type de paire que j’utilise pendant les journées pluvieuses ou très nuageuses. Si je devais te conseiller une paire de très bonne qualité je te parlerais sûrement de la paire de lunettes Oakley Radar EV Path, c’est une des paires les plus connues. Elle est validée et reconnue par une grande partie des cyclistes. De toute façon, dès qu’on parle d’une paire de lunettes de la marque Oakley c’est difficile d’en dire du mal aha.

Une fois que tu as les lunettes adaptées pour aller rouler sous la pluie, tu es sur de bonnes bases pour devenir un expert des sorties pluvieuses. Apprendre à rouler sous la pluie pourrait aussi t’aider pendant des courses, cela peut te donner un énorme avantage sur les autres cyclistes qui ne veulent pas rouler sous la pluie ou qui n’ont tout simplement pas appris.

Savoir freiner intelligemment

Le freinage est sans aucun doute LA caractéristique la plus importante à maîtriser lors des sorties pluvieuses. Rouler à 40km/h sur le plat quand il pleut c’est pas ce qui est le plus difficile (même si la pluie, le maillot et les chaussures trempés ainsi que le vent en pleine face rend quand même l’exercice un peu plus compliqué). Non le plus dur c’est de garder le contrôle de sa machine en descente et dans les virages.

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Avant toute chose j’aimerais rappeler à nouveau qu’il faut être très vigilant à la peinture blanche au sol (passage piétons, bande blanche qui sépare deux voies…), même si cela peut paraître évident ça fait toujours du bien de le rappeler. Freiner directement sur une bande blanche mouillée est très risqué, je te recommande plutôt de freiner bien avant ou alors de freiner après si possible. Et si tu peux même éviter de rouler dessus tout simplement ce serait encore mieux pour toi.

Sinon pour ce qui est du freinage en descente ou à haute vitesse, cela va dépendre du type de freins que tu utilises. Pour la plupart des cyclistes il y a deux teams, la team freins à disques et la team freins à patins. Nous allons voir quoi faire dans les deux cas. D’ailleurs, n’hésites pas à me dire dans les commentaires si tu es plutôt team disques ou team patins.

Pour les freins à disques, tu as l’avantages d’avoir la même réactivité par temps pluvieux que par temps sec. D’un côté c’est bien car ton freinage sera efficace mais d’un autre côté, si tu freines trop fort tu vas plus facilement faire un blocage de roue et glisser sur la route. Sur une route humide, c’est beaucoup plus simple de faire glisser le pneu et donc de tomber.

Cela dépend aussi de ta façon de descendre, si tu utilises plus le frein avant (ce que je fais personnellement) ou le frein arrière. Si tu utilises le frein avant il ne faudra pas mettre un gros coup de frein afin d’éviter de partir en soleil (que ce soit par temps humide ou sec c’est toujours pareil avec des freins à disques de toute façon, on est d’accord) mais aussi de faire attention que la roue ne chasse pas. Si l’arrière chasse un peu ça peut se rattraper (difficilement et avec une petite expérience de VTT mais ça se fait) mais si c’est l’avant qui part, bon courage pour rester sur ton bolide.

Pour ceux qui ont des freins à patins, cela se complique un peu. Si tu n’as pas de patins pour toutes les conditions météorologiques, la pluie va les rendre moins réactifs (même avec des patins toutes conditions, ils seront moins efficaces que sur le sec). Avec des freins à patins il va falloir être très prévoyant et freiner beaucoup plus tôt.

La pluie qui va se retrouver sur tes jantes va rendre tes freins moins efficaces mais ils fonctionneront quand même. Contrairement aux freins à disques, tu vas pouvoir appuyer assez fort dessus pour freiner (et c’est même recommandé).

Maintenant qu’une mise au point a été effectuée sur les différents systèmes de freinage, parlons un peu des virages et des courbes. Vu que ton freinage doit être moins « brute », tes courbes doivent être moins agressives. Il va falloir que tu prennes plus de marges car tu sinon tu vas trop te déporter.

Par exemple, lorsque tu descends sur une routes sèche et que tu sors un peu trop large d’un virage, tu peux freiner un peu plus fort pour ne pas te retrouver dans le fossé. Cependant, quand tu es sur une route mouillée, si tu sors trop larges tu auras deux choix, soit freiner fort puis tomber en glissant, soit ne pas trop freiner et être emporté par ton poids dans le fossé à cause de l’énergie cinétique.

L’énergie cinétique est une caractéristique très importante dans le cyclisme, mais elle l’est encore plus lorsqu’il pleut. Dans un virage en descente, tu vas te sentir poussé vers l’extérieur du virage car la vitesse va multiplier ton poids et donc cela va être compliqué pour toi de rester sur la route.

Sur route mouillée (comme sur route sèche), il est préférable de freiner avant le virage et relâcher le frein dans le virage (si possible). Si tu freines dans le virage, tu vas être poussé vers l’extérieur et l’énergie cinétique aura eu raison de toi.

Prendre des éclairages pour être vu par tous

Pendant les sorties pluvieuses, si tu es bien équipé en terme de lunettes, tu n’auras normalement pas trop de problèmes pour voir. Par contre, avec la pluie et la luminosité qui baisse, les autres usagers (voitures, motards…) vont beaucoup moins facilement réussir à te voir.

C’est pourquoi il est important de s’équiper de lumières sur ton vélo devant et derrière. Mettre des lumières devant et derrière serait l’idéal mais si tu mets déjà une lumière rouge derrière toi ça sera déjà pas mal. Un éclairage rouge et clignotant est le meilleur moyen pour être vu par tous.

Si je devais te conseiller le top du top je te conseillerais le radar arrière Varia RCT 715 de la marque Garmin avec caméra intégrée. C’est vraiment ce qui se fait de mieux sur le marché en ce moment pour la sécurité. Ce feu arrière permet d’être vu à plus d’1,6km en plein jour et te prévient des voitures qui arrivent au loin. Un petit signal sonore va t’avertir pour te dire de te rabattre par exemple.

Gros avantage, la caméra enregistre tes sorties en continu pour te permettre par exemple, en cas de chute causée par un automobiliste, le retrouver grâce à sa plaque. Si cela peut dissuader les personnes de prendre la fuite après un accident, ce sera déjà pas mal. Un accident entre un cycliste et un automobiliste peut arriver et parfois ce n’est la faute de personne, cela peut être causé par des éléments extérieurs mais ce qu’on peut décider c’est de s’arrêter pour porter secours au cycliste.

Parfois c’est la faute des automobilistes, parfois celle des cyclistes et parfois même les deux (ou aucun), le plus important c’est de s’aider dans ces moments-là et rester humain.

Après cette petite parenthèse prévention que j’aime souvent faire dans mes articles pour diminuer les accidents (surtout chez nos plus jeunes) j’aimerais aussi mettre en avant un type de produit complémentaire aux éclairages. Ce sont tous les équipements avec des couleurs fluorescentes et des bandes réfléchissantes qui permettent d’être encore mieux vu.

Il existe une version jaune fluo de la veste GORE Wear GTX Paclite que je t’ai présentée un peu plus haut afin d’être visible et en même temps d’être protégé de la pluie.

D’ailleurs si tu veux avoir des gants assortis à ta tenue, la même marque a sorti des gants fluorescents. Les gants peuvent aussi t’éviter d’avoir froid aux mains lors de tes sorties d’hiver mais aussi t’isoler de la pluie. Si tu te retrouves avec les doigts mouillés, tu risques d’avoir froid aux mains et avoir un contrôle approximatif de tes freins et vitesses. C’est aussi une sensation très désagréable de rouler sans gants dans le froid, on va pas se le cacher.

Les chaufrettes

Pour rester en lien avec les gants, les chaufferettes peuvent vraiment te sauver la vie. C’est surtout pas mal pour ceux qui font du Bikepacking ou ceux qui ont prévu une très grosse sortie et qu’ils n’ont pas le choix de décaler. Tu te glisses une chaufferette dans chaque gant et tu peux rouler au chaud. Peu importe la température ou la pluie, au moins tu auras chaud.

Il existe plusieurs types de chaufferettes, soit pour les mains soit pour les pieds. Toutefois, quand on est sur le vélo, celle pour les mains est quand même beaucoup plus pratique. Mais si tu arrives à être au confort avec des chaufferettes dans les chaussures tant mieux mais je n’ai pas encore eu l’occasion d’essayer.

Choisir un parcours adapté

Si tu pars faire une sortie de vélo et que la pluie est légère ou du moins qu’elle risque de tomber, je te conseille de toujours être assez proche de chez toi. Tu peux par exemple faire des boucles autour de chez toi (pas faire le tour du lotissement mais rester dans un rayon de 10km par exemple). Au moins, si la simple pluie se transforme en tempête, tu peux écourter la sortie pour aller te mettre au chaud chez toi.

Je te recommande aussi d’éviter de t’aventurer dans un col si l’orage s’en vient car en altitude les tempêtes peuvent parfois être beaucoup plus violentes. En plus, si tu passes un col, que tu redescends de l’autre côté et que la pluie arrive, tu seras bloqué dans l’autre vallée. Tu vas donc être contraint de soit remonter dans l’autre sens sous la pluie, soit (la méthode que ton entourage préfère) appeler un proche à toi pour qu’il vienne te chercher, toujours avec le sourire aha.

Si parfois il t’arrive de traverser des chemins de terres ou des chemins près de rivières/ruisseaux, inutile de te dire qu’il va falloir les éviter pendant les journées pluvieuses. Il est possible que les cours d’eaux débordent au bout de plusieurs jours de pluies incessantes, c’est une information à prendre en compte.

Prendre soin de son vélo

Comme le dit le célèbre proverbe français « qui veut aller loin ménage sa monture ». Effectivement, si tu veux pouvoir profiter d’un vélo en bon état le plus longtemps possible tu vas devoir en prendre soin, encore plus après les sorties pluvieuses.

Dès que tu as fini ta sortie sous la pluie, il est important de passer un coup de chiffon histoire de sécher un peu le cadre ainsi que toute la transmission. Si tu n’enlèves pas l’excédant d’eau, tu risques de faire rouiller ta chaîne. La moindre petite apparition de rouille sur un vélo peut être très problématique. Donc pour ne pas devoir changer de chaîne ou d’éléments de la transmission tous les mois, on sèche son vélo.

Ça prend même pas 5 minutes et cela fait partie des petits gestes qui ne coûtent rien mais qui valent de l’or.

Si tu enchaînes les sorties pluvieuses (ce qui peut arriver souvent pendant la période automnales selon les régions), il va aussi être important de nettoyer son vélo.

De manière générale, il faudrait nettoyer son vélo une fois par semaine, mais je comprends que cela peut prendre du temps et que l’envie n’est pas toujours là (c’est plus simple de faire tourner les jambes que de nettoyer son vélo, on est cycliste avant tout aha). Ce que je fais c’est que je nettoie mon vélo au moins toutes les deux semaines sauf si je vois qu’il y a un vrai besoin de le faire avant.

Par contre, avec la pluie, les pièces se salissent beaucoup plus vite et rouler sur une route mouillée peut aussi mettre des gouttes de terre ou de crasse sur ton cadre. C’est pourquoi pendant cette période je te recommande de laver ton vélo au moins une fois par semaine. Ton vélo te remerciera et tu verras que c’est quand même beaucoup plus appréciable et agréable de rouler avec un vélo propre.

Après avoir nettoyé ton vélo, il va falloir bien entretenir ta chaîne avec du lubrifiant conçu pour être plus efficace sous la pluie ou les temps un peu humides. Personnellement j’utilise le lubrifiant de chaîne de Décathlon, il est conçu pour lubrifier la chaîne pour toutes les conditions météo. Ça doit faire 3/4 ans que je l’utilise et il est vraiment bien.

Se sécher le plus rapidement possible après la sortie

Tu as réussi à affronter la tempête dehors, tu as eu du mal mais tu les as fait tes 60 bornes. Tu arrives chez toi et puis t’es tellement crevé que tu te poses un moment sur une chaise chez toi en scrollant sur ton téléphone toutes les actus que tu as raté pendant ta sortie.

Sauf que petit problème, tu es encore mouillé à cause de la pluie qui t’accompagnais pendant ta sortie. Et là tu « attrapes froid » et tu finis cloué au lit pendant 3 jours. C’est dommage d’avoir tout suivi à la lettre et d’oublier de se sécher directement en rentrant.

Comme tu sèches ton vélo, tu te sèches directement en arrivant chez toi. Si je devais classer un ordre de préférence, c’est la première chose que tu dois faire (avant même de sécher ton vélo). Des habits chauds et un bon thé ou une tisane, tu verras c’est encore plus appréciable (et encore meilleur pour la récupération, et oui faut penser à tout aha).

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Rester intelligent et ne pas tenter le diable

Parfois, rester chez soi est la meilleure chose à faire. Si tu ne te sens pas à l’aise ou que tu n’as tout simplement pas envie, ne te force pas. Tu peux te permettre de rater de temps en temps une sortie ou un entraînement dans ton programme. Ne pas aller rouler car on n’a pas de plaisir à rouler en ce moment, ça arrive et c’est normal. Parfois c’est peut être juste un problème de motivation et d’autres fois on a juste des choses plus importantes à faire donc c’est okay.

Voir aussi : Retrouver Et Garder La Motivation À Vélo !

Si tu vois un temps vraiment horrible et/ou qu’il y a des orages, ne mets pas ta vie en péril, pense à ta sécurité avant tout. C’est le plus important, vraiment.

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